L'avenir de nos restos à l'heure du coronavirus

22 avril 2020 à 1h00 par Housnat SALIM

A quoi vont ressembler nos restaurants et autres espaces de vie, après le confinement ? Une seule certitude ce ne sera plus comme avant.

Le samedi 14 mars, alors qu'ils commmençaient à servir leurs clients, les restaurateurs apprenaient de la bouche du premier ministre Edouard Philippe, qu'ils devraient baisser le rideau dès minuit : "tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays sont sommés de rester fermés, jusqu'à nouvel ordre".

Certains pensaient que ce ne serait qu'une quinzaine de jours, mais plus d'un mois après, la profession accuse le coup.

Sans certitude sur son avenir, elle peine à imaginer comment sera la vie dans les restaurants et bars à la sortie du confinement.

Joël Oudin président de l'UMIH (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie) de la Marne craint le pire des scénarios, des faillites en cascade.

crédits L'Union

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Joël Oudin a aussi à l'esprit ces professionnels qui viennent tout juste de se lancer.

Nicolas Cart a ouvert son restaurant/chambre d'hôtes, "La Ferme du Pont des Aulnes" il y a un an et demi à Les Mazures dans les Ardennes.

Difficile pour lui d'imaginer des lendemains qui chantent.

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La situation est-elle plus simple pour les restaurateurs installés de longue date ?

Mohamed Arab, à la tête du restaurant oriental, "Fée de Miel, à St-Memmie dans la Marne, depuis une dizaine d'années, veut croire en des jours meilleurs.

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Les cafetiers et resturateurs ne sont pas les seuls impactés par les fermetures, leurs fournisseurs aussi.

Brice, fromager dans un quartier de Reims, est privé de ses principaux clients que sont les restaurants.

Il profite toutefois de sa position de commerce de proximité, en pleine épidémie du covid-19 pour maintenir son activité.

Brice explique aussi que si ses clients sont si nombreux dans sa boutique, c'est pour s'offrir des plateaux apéros fromages à défaut de vivre la convivialité des espaces de vie.

"Prendre l'apéro masqué en terrasse, à plus d'un mètre de son voisin...".

Nos vies dans les lieux de rassemblements ne seront plus comme avant, les habitués le savent trop bien, comme Jennifer et Clarisse de Châlons en Champagne, ainsi que Sabrina de Champigny sur Marne.