Découvrez la tenue scolaire commune qui sera expérimentée à Reims

Publié : 2 juillet 2024 à 19h42 par Emmanuel P

Crédit image: Voici la tenue commune expérimentée à la rentrée scolaire à Reims
séparateur

Les tenues, qui seront expérimentées dans des écoles volontaires, seront gratuites pour les parents.

Ce sera l’une des nouveautés de la prochaine rentrée scolaire, l’expérimentation d’une tenue commune dans des établissements volontaires*.
Un projet qui a été lancé par Gabriel Attal, alors qu’il était encore ministre de l’Education Nationale et de la jeunesse, à l’automne 2023.
A Reims, 850 enfants vont participer à ce test prévu pour deux ans.
 
La première semaine de rentrée, les élèves d’élémentaire recevront un trousseau composé de cinq polos gris clair, deux pulls bleu marine et de deux sweats bleu marine.
Les élèves de maternelle se verront confier deux blouses.
 
Chaque pièce sera dotée d’un écusson réalisé en concertation avec des élèves.
Il représente la silhouette de la Victoire ailée de la fontaine Subé, sur un fond de fleurs de lys et de palmes académiques.
Deux autres symboles de l’école figurent sur l’écusson, deux crayons et la formule « 1+2 = 3 ». Autour de l’écusson, on retrouve la mention « Ville de Reims » et la devise nationale, « Liberté, Egalité, Fraternité ».
En revanche, les élèves pourront choisir librement le bas qu'ils souhaitent porter.
 
Les tenues d’école sont gratuites pour les familles.
Elles sont financées pour moitié par la ville de Reims, et pour autre moitié par l’Etat.
A Reims, la dotation initiale en tenues scolaires communes représente un coût d’environ 140 000 €.
 
Un marché public a été passé pour sélectionner un équipementier parmi les 12 envisageables.
Finalement, les tenues seront réalisées en Inde et à Madagascar.
Un nouvel appel sera lancé l’année prochaine.
 
« L’uniforme est un outil pour créer de la cohésion, montrer une appartenance à une communauté éducative. Je pense qu’il s’agit d’un outil supplémentaire, pas le seul. Il y a évidemment bien d’autres manières de développer des compétences sociales. », précise Véronique Marchet, première adjointe au maire déléguée à l'éducation, à l’école durable et à la jeunesse.