De nouvelles blouses pour rendre l'hospitalisation des enfants moins angoissante.
Publié : 14 novembre 2024 à 12h45 par Melissa K
De nouvelles blouses sont réalisées pour le service pédiatrique du CHU de Reims pour rendre la prise en charge des jeunes patients moins angoissante.
Passer un IRM, un scanner, peut être stressant voir angoissant pour nos enfants et cela peut compliquer leur prise charge. "Dédramatiser le soin ", c'est la mission que se sont donnée Ousmane Ouedraogo et François De Beaulieu, cofondateurs de l’Institut de Formation aux Textiles du Monde, à Reims. Un défi qui leur a été proposé par Christine Carosio - Chargée de Mission Mécénat au CHU de Reims.
L'I.F.T.M. s'est donc lancé dans la création de nouvelles blouses pour le service d'imagerie pédiatrique du CHU de Reims. De nouvelles blouses revisitées aux allures de kimonos, sur le thème de l'espace. Ce thème a été gardé,puisqu'on le retrouve dès la salle d'attente, jusque dans la salle d’imagerie et la salle de préparation.
"L'objectif final, explique François De Beaulieu, "c'est que lorsque nos enfants, nos jeunes adolescents vont revêtir ces blouses revisitées, ces kimonos, ces tenues de spationaute, un sourire se dessine sur leur visage." L’idée est de permettre aux enfants de vivre leur examen médical de façon plus légère, réduisant ainsi leur appréhension pour d’éventuelles visites futures."
Au-delà de l’aspect esthétique, les blouses ont dû répondre à des exigences techniques strictes. "Il fallait un textile qui puisse être nettoyé à très haute température et nécessiter le moins d'entretien post-lavage possible," précise François De Beaulieu.
Ce projet n'aurait pu voir le jour sans le Studio 510, un collectif d'artistes spécialisés dans la bande dessinée. Séduits par l’initiative, ils ont donc contribué à l’élaboration des motifs. "La partie création a été réalisée,des tests sont en cours au CHU sur la longueur du kimono et sur différents aspects. Après d'éventuelles retouches, la production finale permettra de reproduire ces motifs sur une cinquantaine de kimonos." explique François De Beaulieu.
L'institut espère livrer les blouses pour la mi-décembre.