Le budget choc de François Bayrou

Publié : 15 juillet 2025 à 18h41 par Emmanuel Poli

François Bayrou a dévoilé son plan pour économiser 44 milliards d'euros

Crédit : Capture d'écran

Pour redresser les finances publiques, le Premier ministre propose notamment une année blanche et la suppression de deux jours fériés.

« ll est des moments dans l'histoire des peuples où ils ont rendez-vous avec eux-mêmes, et ce moment est un de ceux-là. » 


Dans un discours emprunt de gravité, François Bayrou a détaillé son plan d'économies pour la France. 


Pour sortir le pays de la « malédiction » de l’endettement, le Premier ministre ambitionne d’économiser près de 44 milliards d'euros.


Et « tout le monde devra participer à l'effort face à l'ampleur de l'enjeu », a immédiatement prévenu le chef du gouvernement.


2026, année blanche


François Bayrou a confirmé que 2026 serait «  une année blanche en matière de dépenses publiques ».


Cela signifie le gel des prestations sociales. 


« Une année blanche, c'est une année où on aura exactement le même montant des retraites que celui qu'on avait en 2025 ».


Suppression de deux jours fériés


Autre mesure annoncée par le Premier ministre, la suppression de deux jours fériés, le lundi de Pâques et le 8-Mai.


Le chef du gouvernement estime que « le mois de mai est devenu un véritable gruyère, où l'on saute de ponts en viaducs de congés ».


François Bayrou a également prévu de dérembourser des médicaments qui ne sont pas liés avec les affections de longue durée ou de porter le plafond des franchises médicales de 50 à 100 euros.   


Il entend aussi supprimer l'abattement fiscal de 10% sur les revenus des retraités tout en mettant en place un forfait annuel, pour « avantager les petites retraites, garantir un pouvoir d'achat inchangé aux retraites moyennes et remettre dans le droit commun les retraites les plus importantes ».


Les "riches" devront aussi participer à l'effort


Les plus hauts revenus n’ont pas été oubliés dans le premier Ministre.


Le chef du gouvernement a annoncé la création d'une « contribution de solidarité » qui concernera les plus fortunés, sans autres précisions.